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À propos de Saint-Antonin-Noble-Val

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Situation 

Saint-Antonin-Noble-Val, connu sous la Révolution sous le nom de Libre-Val, est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan géographique, la commune est dans la vallée du causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, au carrefour du Quercy et du Rouergue.

Exposée à un climat océanique, elle est drainée par l'Aveyron, la Bonnette, le Bombic, le ruisseau de Daudou, le ruisseau de la Gourgue, le ruisseau de Lauger et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère, les vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou et la forêt de Grésigne et environs), un espace protégé (le cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La légende ...

On raconte que le premier évangélisateur des Ruthènes fut saint Antonin qui aurait été, selon des vies du saint tardives (XIe siècle), le fils du comte de Pamiers. Il réussit rapidement dans sa tâche, et malgré les supplications des habitants de Noble-Val, il voulut porter ensuite l'Evangile à Pamiers, sa patrie. Hélas ! dans cette ville ingrate, le saint apprit à ses dépens que « nul n'est prophète en son pays ». Ses farouches compatriotes le décapitèrent et jetèrent ses restes dans l'Ariège. Des anges s'empressèrent de recueillir les vénérables reliques et deux grands aigles blancs guidèrent la barque où elles furent placées. La barque miraculeuse glissa doucement sur les flots de l'Ariège, puis remonta le cours du Tarn puis de l'Aveyron. Elle s'arrêta enfin au confluent de la Bonnette  et de l'Aveyron, par une nuit transparente d'été, étincelante d'étoiles.

En ce temps-là régnait un riche et puissant comte sur le 'Noble-Val', la vallée de l'Aveyron. Son nom était Festus. Il reconnut la main de Dieu dans ce voyage merveilleux et fit déposer les reliques du martyr dans une luxueuse châsse où fut élevée plus tard une abbaye.

Une communauté monastique se développa très tôt, semble-t-il, autour des reliques de saint Antonin. Une autre lecture proposée par les Bollandistes (début du XVIIIe s.) explique que les membres de l'abbaye déjà créée seraient allés chercher les reliques du saint en Asie Mineure (il existait un saint Antonin à Apamée en Syrie) de façon à augmenter son prestige et attirer les pèlerins.

En référence à la légende de saint Antonin et aussi à la présence de faucons pèlerins dans les falaises qui dominent les gorges de l'Aveyron, les habitants de Saint-Antonin-Noble-Val étaient souvent désignés par leurs voisins comme 'Picats de l'ègla', piqués de l'aigle. 'Piqués' doit s'entendre au sens de 'toqués', 'entichés' ou 'fiers' de leurs aigles.

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